Je suis un padawan

11 novembre 2009

Et j'apprends. J'apprends tous les jours à gérer mon stress et il y a des jours où franchement c'est un vrai défis.
Ces derniers temps, j'ai dépassé des tas de choses, comme au boulot, quand j'ai appris que les mômes de mon groupe et moi allions passer de la section des bébés à la section des grands sans transition. Début aout, ils seront encore des bébés, mi aout, boum, ils seront grands. Paf, quinze jours de vacances et c'est finit les conneries de bébés. Faut assurer de manger à table, de dormir dans des banquettes seulement à partir de midi et demi et jusqu'à 15h et faut apprendre à pisser sur le pot, à parler et marcher. Gniiiiiiii, mais bon, je vais me les préparer aux petits oignions les mômes et ça va bien se passer.
Puis hier quand un môme s'est cassé la tête en fin d'après midi sous nos yeux. Et quand je dis "cassé", c'est "cassé". Une fracture du crâne, rien que ça. J'ai géré le gamin, prévenir le boss, assisté les pompiers (venus à 4) qui ont traumatiser ce pauvre gosse qui avait déjà pas mal de quoi être un poil tendu et j'ai géré l'arrivée des parents super paniqués et leur départ aux urgences (tu m'étonnes). J'ai géré moyen ma crise de larmes après coup, parce que putain, ça retourne les tripes ce genre de trucs.
Le weekend dernier, sur un plan plus perso, j'ai géré un repas dominical chez mes chouettes beaux parents avec mon père et sa gonzesse. Alors, mon père, il n'est pas parfait et souvent il me broute, mais c'est mon père, je lui dois la vie et aussi d'être particulièrement jolie (parce que je lui ressemble), alors bon, je lui passe pas mal de choses. Mais sa gonzesse... Voilà, je passe suffisamment de trucs à mon père pour ne pas gueuler à sa gonzesse :"Mais tu vas bien la fermer ta gueule, CONNASSE !?!"
Parce que cette charmante personne elle est perfide et a la critique facile, et de préférence à propos des personnes que juste faut pas toucher à un cheveu de leur sainte tête, c'est à dire ma mère, mon frangin et aussi mon pauvre père lui-même.
Moi j'ai le droit de dire tout ce que je veux à propos de ma famille de tarés, mais celle-là, putain, je fais des rêves magnifiques où je lui casse les dents.
Mais bon, je gère, je dis rien, limite, je suis hypocrite (hin hin hin), même pas limite, je le suis clairement.

Je lutte pour ne pas rejoindre le côté obscur de la force.
Pour la photo, c'est Miss Pretty qui l'a prise.
Hey, gamin, je suis ta mère !