Y a des bruits qui puent...
Ce matin, j'étais d'ouverture au taf. C'est à dire que je commençais à 7h45 pour accueillir les premiers bébés. Je me lève super tôt (avec le décalage horaire, sioupair, j'étais déjà fatiguée), mais bon, je par prendre mon bus, je descends de mon bus, tout va bien, je suis tranquillement dans les temps et je descends dans le métro.
Et là, sa mère la connasse. J'ai loupé l'avant dernière marche comme une grosse connasse et je me suis rétamée sans oublier de me vriller la cheville gauche qui a fait un drôle de "crack" au passage. Aïe, chierie, ça fait mal.
Un gentil Monsieur m'aide à me rasseoir sur les marches, me demande si j'ai besoin qu'il appelle les pompiers, je dis que non, ça va aller.
Je me relève, c'est douloureux, mais ça va passé que je me dit.
Je prends le métro, je sors du métro (évidemment ouatmilles marches à monter pour sortir de là), je fait le chemin de la station de métro jusqu'au taf. Je suis la première, je me change, je monte du linge et de la flotte dans ma section. Je boite bien comme il faut, mais ça va passer (je me sens un peu moins crédible quand même en disant ça).
Les premiers rases-moquettes arrivent, ma collègue aussi, elle me dit que mon pied à quand même une super sale gueule.
"T'inquiète" que je lui dis.
Et je pars préparer les biberons.
Je commence à en chier grave, ça lance franchement. Je suis pas super douillette dans mon genre, mais là, putain, ça sent pas bon.
Ma collègue vient me voir et me force presque physiquement à appeler la dirlo pour lui dire que j'ai eu un accident en venant.
Je descends dans son bureau, elle matte mon panard et elle me dit que oué, ça va pas être possible que je reste là comme ça, elle me remplie un feuillet d'AT.
J'appelle mon mec qui vient me chercher (mon Héros, putain !) m'amène à l'hosto. Radio : Entorse bien comme il faut. Straps, arrêtée jusqu'au 9 avril au moins (avec forte possibilité que ça dure plus longtemps.)
J'ai mal. Ça me gonfle, je vais devoir rester comme une conne clouée au lit la plupart du temps. Aller au gogues qui sont à 1m50 de ma chambre, c'est l'expédition. Je vais périr.